«J’étais un marchand de vins. J’ai observé la montée en force des vins du Nouveau-monde, des vins tellement compotés. Au fil du temps j’ai fini par devenir un anti-vins du Nouveau-monde. Je ne voulais plus goûter de fruit dans le vin. Je voulais boire de la roche liquide.»
L’auteur de ces paroles, Frank Cornelissen, est probablement un des vignerons dont le travail s’apparente le plus à un sport extrême.
Lorsqu’il en a eu assez des vins surboisés de Napa ou de Bordeaux, il s’est lancé dans une quête aux antipodes. Il a décidé de devenir vigneron. De façon tout à fait autodidacte. Dans une terre où pèsent pourtant lourd les traditions.
C’est sur les flancs de l’Etna, le grand volcan sicilien, qu’il a changé de vie.